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Je suis un intérimaire
Je ne manque pas d’air
Je vais d’entreprise en entreprise
Sur moi, les gens n’ont aucune prise
Sur ma vie future
Car je ne reste jamais
Longtemps dans leurs murs
L’employeur me considère
Comme son bien, à part entière
Qu’il peut utiliser à chaque fois
Qu'il a besoin de moi
Je n’ai pas le choix
J’ai besoin d’un toit
Et un salaire en fin de mois
Mais quelques fois, le vent
Me pousse sans secousses
Vers des gens peu "intelligents"
Cela rend toutes mes missions
Délicates et avec l’impression
De remplacer maladie et dépression
Finalement je suis banal
Dans « ce shéma » infernal
Malgré toute ma bonne volonté
On finit toujours par "me jeter"
Je ne m’apitoie pas sur mon sort
Je veux juste vous dire encore
Un intérimaire fait partie du décor
Même si personne n’est d’accord
Un intérimaire ne prend pas de place
L’employeur le déplace et le replace
Le temps que « l’absent »refasse surface
En somme un intérimaire
C’est une bouée en mer
Un numéro sur un dossier
Ou peut être une fiche un peu oubliée
La communication
La communication fait défaut
Pourtant il y a tout ce qu’il faut
Des téléphones, des ordinateurs, des modems
Mais, les humains ont un réel problème
Ils oublient de donner des informations
Ils jugent que ce n’est pas une obligation
A force de croire qu’on n’est rien
A force de se prendre pour quelqu’un
On fini par perdre son chemin
Et se demander tous les lendemains
Quel est le moyen pour redonner enfin ?
Une grande motivation à chacun
Et surtout montrer à certains
Que communiquer fait du bien
La communication est une expression
Inconnue de certaines sphères
La communication est prise à la légère
On oublie qu’elle est la solution
Pour éviter toutes confusions
Toute mauvaise interprétation
Par manque de communication
On a droit à l’incompréhension
« pas de communication, pas de participation
pas de motivation, pas de questions
pas de questions, par manque d’illusions
pas de questions utiles, car réponses très futiles »
Au restaurant de votre entreprise
Une collation, un repas
Chaud ou froid, au choix
Vous attendent « au comptoir »
Le matin, le midi ou le soir
Venez et prenez place !
Et,
A votre service, dans un espace enviable
Des fruits de saison, des légumes convenables
Nous vous attendions, passez à table !
Une équipe est là pour vous
Pour passer un moment de repos
Oublier, un instant, « le boulot »
Car, notre accueil c’est un tout
Alors,
Une fois par mois, un voyage culinaire
Découvrir, changer « de l’ordinaire »
Nous sommes là pour vous satisfaire
Printemps, l’été, l’automne, même l’hiver
N’hésitez plus, le restaurant est ouvert !
L’équipe au complet assurera les prestations
Le matin, le midi ou le soir, « sans concession »
A votre service pour une entière satisfaction !
Le départ a enfin sonné
Solange, tu t’en vas le cœur léger
Tu as travaillé tant d’années
Que tu peux partir sans regrets
Ou alors un peu, c’est obligé
Nous, nous allons te regretter
« Ton insouciance », ta patience
Ton langage, tes histoires partagées
Vont vraiment nous manquer
Quant tu es au service, à la cafeteria
Que les personnes affluent en braillant
Tu les reçois avec un café ou deux
Avec insouciance, tu leur offre un sucre ou deux
Solange, je garderais de toi un souvenir
D’une personne agréable, avec ses humeurs
Comme nous tous, mais j’écoutais tes histoires
Comme des contes et pour moi cela compte
Enfin, le réveil ne sonnera jamais
Sauf si tu décides de le faire carillonné
Les matins seront plus tranquilles
Et « le réveil » sera plus docile
Bonne retraite bien mérité
N’oublie pas qu’il faut en profiter
Aujourd’hui n’est pas demain
Et ce qui est sur et certain
C’est, qu’ aujourd’hui ne reviendra pas demain
Qui sont les héros ?
Cent ans ou cent euros
Ce sont les ouvriers les héros
On a fêté les cent ans
Mais on n’a jamais commémoré les absents
Ceux qui ont construit ces cent ans
Aujourd’hui disparus, oubliés par la majorité
Ils ont contribué au succès
Ils ont tous sacrifiés, même leur santé
On peut les remercier sans hésiter
Ils ont souffert dans des conditions abominables
Une sécurité inexistante, insuffisante, inimaginable
Aujourd’hui sécurité à outrance, pour eux c’est une offense
Cent ans ou cent euros
Ce sont les ouvriers, à jamais, les héros
Le magasinier
Malheureusement,
Il n’est important, que quand il est absent
Il demande une augmentation
Il reçoit des colis et des camions
Il demande un peu de compréhension
Il reçoit de petits fourgons
Et des petits colis en compensation
Il demande des explications
Il reçoit du néant
S’il se met en fusion
On lui demande d’être patient
Il demande un autre coefficient
Il reçoit, parfois, un déplacement
On lui dit qu’il est compétent
Mais il n’a rien de conséquent
Le magasinier, un outil de compensation
Un couvercle pour un trou géant
Quoi que l’on dise, lorsqu’on voit toutes ces marchandises
Un magasinier n’est là que pour que la production ne s’enlise
Mauvais profile, mal aimé ?
Ce n’est pas sombre, c’est clair
Tu es dans l’ombre, ou la lumière
On te dit « tu es compétent, on ne te reproche rien »
On te dit « tu as toute ma confiance, avec toi tout va bien »
On te dit « je suis sûr que tu conviens, sois en certain »
On te dit « tu maitrise et tu travaille bien »
Mais,
Finalement, ce n’est pas toi, avec ta compétence, aucun lien
Mauvais profile ou mal aimé, incompétent, tout ça, c’est troublant
Tu aurais pu être l’élu, mais vois-tu, c’est notre choix du moment
Tu ne fais pas l’affaire, aucune interaction avec les « tiens »
On te dit « tu es compétent, on ne te reproche rien »
On te dit « tu as toute ma confiance, avec toi tout va bien »
On te dit « je suis sûr que tu conviens, sois en certain »
On te dit « tu maitrise et tu travaille bien »
Mais,
Dommage d’être seul, isolé, cela te porte tort
Même, si tu n’es pas d’accord, ce ne sera pas toi le mentor
Alors mauvais profile ou mal aimé, la question est posée
Une réelle réponse un jour, je pense à jamais pour toujours
La question est posée, éternelle sans aucune ride
Trente cinq ans que cela dure, j’ai toujours sauté dans le vide
On te dit « tu es compétent, on ne te reproche rien »
On te dit « tu as toute ma confiance, avec toi tout va bien »
On te dit « je suis sûr que tu conviens, sois en certain »
On te dit « tu maitrise et tu travaille bien »
C’est terrible ces réponses non crédibles
Non satisfaisantes et inflexibles
On te dira « on a confiance en toi »
On ne remet rien en question
Vivement la retraite, que j’oublie ces déceptions
Pour me consacrer à mes passions
Où je suis sur, reconnue et apprécié, à ma juste valeur
Les années défilent et moi toujours avec ma question
Mauvais profile, mal aimé ?
Pour toujours à jamais
Ou alors un peu colorié