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 LE PLAISIR

DES LECTURES POETIQUES ET AUTRES


" CYTOYEN DU MONDE"

" VIVRE ET LAISSER VIVRE "


 
 

 

 
 


La vieillesse



 

Quand on devient vieux

Comment doit on faire ?

Pour rester heureux

 

Quand on devient vieux

Comment doit on faire ?

Pour être au mieux

 

Quand on devient vieux

Comment doit on faire ?

Pour ne pas finir malheureux

 

Quand on devient vieux

Comment doit-on faire ?

Pour ne pas être anxieux

 

La mort nous guette

La mort nous inquiète

La mort nous épie

La vie nous fuie

 

Quand on devient vieux

Est-ce qu’on nous oublie ?

Comment doit-on faire ?

Pour rester d’aujourd’hui

 

Quand on devient vieux

Comment doit-on faire ?

Pour vivre seul, à deux

 

Quand on devient vieux

Comment doit-on faire ?

Pour rester prés des siens

Pour décider de son destin

 

Quand on est vieux

On devient peu à peu

Victime du temps qui passe

On cédera, hélas, notre place

Avec, forcement, de l’amertume

Avec une âme devenue poids plume

 

Il ne restera de nous

Qu’un parfum de passage

Que le vent balayera d’un coup

  Et on partira léger, sans bagages

 
 

 

Artificielle

 

 

On naît, on vit, on meurt

On ne garde que souvenirs et pleurs

Car nous tous sur terre

Notre passage est éphémère

 

Pour prouver leur passage

Certains veulent laisser une trace

Ils éliminent les autres races

Et c’est un véritable carnage

 

Ils construisent des mirages

Attaquent tous les villages

Des gens de tous âges

A nous de comprendre le message

 

Ce monde est très sale

Il porte des fruits pourris

Qu’il faut éradiquer à tout prix

Sinon ce sera fatal

 

La vie ensemble

 

La vie est un sentier

Ou il faut être aux aguets

Car chaque instant

Peut être important

 

La famine fait des ravages

La violence fait rage

La guerre fait des orphelins

La paix crée des liens

 

        Alors soyons malin et donnons-nous la main

 

                                                                  Les races

 

Les nombreux conflits entre les races

Peuvent devenir une menace

Pour l’équilibre de la terre

Car les humains sont restés primaires

 

Leur volonté de nuire

Leur volonté de détruire

Aucune partie ne veut construire

Les humains ne font que mourir

 

Les humains sont des irresponsables

Ils fabriquent, tous, des armes

Qu’ils utilisent contre leurs semblables

Provoquant des cris, des larmes

 

Semant la terreur, la désolation

Posons-nous la question ?

 

Sommes-nous de la même race ?

 

 

 

Que sommes-nous ?

  

 

 

Un virus nous paralyse

Les médicaments nous détruisent

Un malaise nous fait vaciller

Nous avons du mal à nous réveiller

 

La pensée du cancer, nous terrorise

Les médecins, les chirurgiens nous épuisent

Nous vivons dans une réelle psychose

Car, serein, nous sommes peu de chose

 

Une simple poussière, un coup de vent

Nous balaie de cette terre, sans sommation

Du jour au lendemain, disparition

Comme si, nous n’avions jamais étés présent

 

Que sommes-nous ? Certes, un être humain

Qui sait, qu’il a un début, une fin

Mais, ne sommes-nous pas ? Comme diraient certains

Un moustique que l’on écrase d’un geste de la main

Un jour, vivant, le jour suivant, plus rien

 


 




 

La nature





 

Le bonheur se déguste chaque jour

Le malheur détruit sans remords

Profitons de chaque instant béni

Que nous offre la vie

 

Il ne faut jamais vous ôter de l’esprit

Que c’est juste un moment de répit

Et que la nature n’oubliera pas

De nous ramener vers le bas

 

Afin de nous démontrer que depuis toujours

Depuis la nuit des temps, la nature ne permet pas

Que l’on se moque impunément, qu’on lui joue des tours

 

Il ne faut pas nous croire immortel

Il ne faut pas nous croire essentiel

La nature peut se passer de l’homme

L’homme ne peut se passer d’elle

 

C’est pourquoi, lui couper les ailes

Peut, parfois, nous rendre comme des mômes

Imprudents, apeurés, impuissants

 

Protégeons-nous du profit

Réduisons notre appétit

Profitons de la vie

Sans nuire à autrui

 


  





 

La solitude



 

A chaque feu rouge

Délaissé par la vie

Pour seul compagnie

Une bouteille de rouge

 

Mendiant aux passant

Une pièce ou deux

Le trouvant agaçant

Le rejettent en grimaçant

 

Le solitaire retourne à son feu

Car le vert libère les fuyards

Et empêche le malheureux

De retenir leurs regards

 

Car son lot quotidien

C’est mendier en vain

Sans répit et sans fin

Une pièce ou un pain

 

Pour stopper une faim

Qui le terrasse dés le matin

 

Finalement, le solitaire

A des besoins primaires

Comme nous tous sur terre

 

Il a besoin de manger

Cela à l’air de nous déranger
 


 

                            



Le bonjour  
 
 
Le bonjour, ce n’est qu’un mot
Il doit rester précieux, à nos yeux
Arrêtons de faire les beaux
Nous ne sommes pas des bœufs
 
Celui qui ne dit pas bonjour
Il y viendra un jour
Sans échappatoire, sans détours
 
Le bonjour doit être naturel
Le bonjour doit être habituel
Le bonjour doit être sincère
Le bonjour doit être clair
 
Le bonjour doit être sans calcul
Car c’est vraiment ridicule
De ne pas  se servir de ce mot
Pour éviter d’être idiot, nul
Sommes-nous des animaux ?
 
Le bonjour vient de l’intérieur
Le bonjour ne fait pas peur
 
A ceux qui ne disent pas bonjour
A ceux qui ignorent ce mot
A ceux qui oublient toujours
A ceux qui tournent, souvent, le dos
 

Serrer la main, ou de la voix

Le bonjour à ton prochain
Est plus important que « le moi »
 
Le bonjour se dit instantanément
Le bonjour se dit à tout moment
On n’a pas le droit de faire autrement
 
Le bonjour est devenu rare
Le bonjour ne peut être un hasard
Pour le dire, il n’est jamais trop tard
 
« Le bonjour est encore gratuit
il se donne à autrui
Avec courtoisie, sans mépris »
 
 

 

 
 Dans la vie il ne faut pas s’en faire
 
 
 
Dans la vie il ne faut pas s’en faire
Il faut faire ce que l’on a envie
Il faut se prendre en main
Ne pas attendre demain
 
Dans la vie il ne faut pas s’en faire
Il faut faire ce que l’on a envie
Il faut se lever tôt
Pour payer ses impôts
 
Dans la vie il ne faut pas s’en faire
Il faut faire ce que l’on a envie
Il faut prendre le bon chemin
Et ne pas perdre son entrain
 
Dans la vie il ne faut pas s’en faire
Il faut faire ce que l’on a envie
Surtout profiter de la vie
En pensant aux amis
 
Dans la vie il ne faut pas s’en faire
Il faut faire ce que l’on a envie
Ne pas oublier d’où on vient
Même si on part très loin

Car la roue tourne et tôt ou tard
La nature vous rattrape
Et elle vous frappe
Car elle en a marre de voir
Ce gâchis, ce temps perdu, le désespoir
 
Dans la vie il ne faut pas s’en faire
Il faut faire ce que l’on a envie
Mais gardez les pieds sur terre
Car cela évite les soucis
 
 


Toujours se battre
 
 
 
En sommes-nous conscients ? La vie est extraordinaire
Il y a des personnes qui ne pensent à « se foutre en l’air »
Pour, parfois, de bonnes raisons, est-ce nécessaire ?
Sur terre il y a de la place, il y a de quoi faire
Même si quelques fois c’est la galère, la misère


 
Ne jamais reculer, une fois par terre, se relever et combattre
Car la nature ne fera pas de cadeaux, elle est trop fière
Ne jamais céder, toujours résister, contre vents et marées
 










Le complexe
 
 
Je suis votre compagnon pour la vie
Pour sur, il en faut des années
Pour que l’on m’oublie
Ou pour me jeter dans un puits
 
Mais je finis toujours par revenir
Pour pourrir le quotidien
Des personnes crédules, c’est certain
Afin de gâcher leur avenir
 
Je peux être plusieurs complexes
Un complexe d’infériorité
Mettre ma victime au-dessous des autres
Lui faire croire qu’elle n’est rien d’autre
Qu’un insecte qu’on peut écraser
 
Cela me procure un plaisir diabolique
Je suis un peu machiavélique
 
Je peux être un complexe physique
Je rente dans la peau des gens
Banal, « pas intelligents »
Je me place derrière la glace
Je ne leur montre que le coté face
 
Les gens sont pris de paniques
Ces gens bizarres, atypiques
Me regardant d’un air ahuri
Poussant des cris de furie
A rendre sourd, quelle folie
 
Moi, je me montre sous un beau jour
Sans détours, ni discours
C’est reparti pour un tour
Car pour ces gens, il n’y a pas de recours
Juste un appel au secours
 
Ah ! Le complexe, je suis compliqué
Grâce aux humains, je vis
Après eux, je vivrais encore
Je suis éternel, êtes-vous d’accord ?
Même des siècles après votre mort




L’été
 
 
 
 
Allongé sur le sable
Le soleil brule la peau
Une brise, une caresse agréable
Sur le ventre, ou, sur le dos
 
Le sable est si chaud
Le bruit des vagues est si beau
Que les ennuis s’évaporent
On souhaite que ça dure, encore et encore…
 
C’est l’été, on peut tout oublier
Les problèmes envolés
Les factures ignorées
Ne faire que bronzer, manger et rêver
Quel pied !!!
 
Le réveil est en veille, « le monstre »
On ne porte plus de montre
On ne connaît plus les jours
On se croit libre pour toujours
 
Penser travail, assez rare
On se couche, très tard
On se lève quand on veut, heureux
 Avec « de petits yeux »  
 
Ne rien faire, c’est fabuleux
Seul ou à deux, faire ce qui nous plait
 
C’est l’été, on peut tout oublier
Les problèmes envolés
Les factures ignorées
Ne faire que bronzer, manger et câliner
Quel pied !!!
 
 
 
A la plage ou à la montagne
Dans le sud ou en Bretagne
Ou en dehors de nos frontières
Toujours, un endroit pour nous plaire
 
 
C’est l’été, on peut tout oublier
Les problèmes envolés
Les factures ignorées
Ne faire que bronzer, manger et rêver
Quel pied !!!
 
 
 
 
 
 
 



 



 

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