LE PLAISIR

DES LECTURES POETIQUES ET AUTRES


" CYTOYEN DU MONDE"

" VIVRE ET LAISSER VIVRE "


 
 




 L’hécatombe

 

Quand c’est l’automne, les feuilles tombent, dans certains pays, il pleut des bombes

Dieu a fermé les yeux ces temps ci, pour ne pas voir le carnage «  des nazis »
 
Même pendant le mois de ramadan
Soi-disant le mois du pardon
On constate encore une fois
Que les plus forts font la loi
 

Quand c’est l’automne, les feuilles tombent, dans certains pays, il pleut des bombes

Dieu a fermé les yeux ces temps ci, pour ne pas voir le carnage «  des nazis »
 
Ils décident et déciment des civilisations
En nous intoxicant d’informations
Aussi vagues que moribondes
Mais où va ce monde ?
 
Je prie pour qu’un jour
Les humains pourront enfin
Vivre sans cette faim

Qui veut détruire l’amour

 

Quand c’est l’automne, les feuilles tombent, dans certains pays, il pleut des bombes

Dieu a fermé les yeux ces temps ci, pour ne pas voir le carnage «  des nazis »
 
La terre est assez vaste
Chassons ces idées néfastes
De certains torturés
Car l’humanité pourrait continuer
De vivre en harmonie pour l’éternité
 
Je prie pour qu’un jour
Les humains pourront enfin
Vivre sans cette faim
Qui veut détruire l’amour
 

Quand c’est l’automne, les feuilles tombent, dans certains pays, il pleut des bombes

Les peuples n’en peuvent plus, de voir leurs enfants tués par la folie
De certains dirigeants sans scrupules
Malheureusement, depuis trop longtemps c’est ainsi







  Ne jamais oublier
 
 
Oublier qui je suis, oublier d’où je viens
Ce n’est pas possible, malgré tout ce chemin
Parcourue dans ce pays si lointain
Je sais qui je suis, d’où je viens
Je n’oublie pas les miens
 
 
M’adapter à la société, c’est à ma portée
Je n’ai pas le choix, il faut parler d’une même voix
Me fondre dans la masse, prendre une place
Ce ne sera pas facile, ce sera très difficile
 
Oublier qui je suis, oublier d’où je viens
Ce n’est pas possible, malgré tout ce chemin
Parcourue dans ce pays si lointain
Je sais qui je suis, d’où je viens
Je n’oublie pas les miens
 
Je suis ici, depuis mille neuf cent soixante seize
J’ai beaucoup travaillé la langue française
Pour m’en sortir, réussir et faire plaisir
Cela ne suffit pas, ici et là, il faut aussi courir
 
Courir plus vite que les autres, toujours plus
Lutter contre l’hypocrisie, de plus en plus
 
Oublier qui je suis, oublier d’où je viens
Ce n’est pas possible, malgré tout ce chemin
Parcourue dans ce pays si lointain
Je sais qui je suis, d’où je viens
Je n’oublie pas les miens
 
Quand je suis arrivé, j’avais onze ans et demi
J’ai laissé mon pays et toute ma famille
J’étais perdu comme un arbre sans ses racines
J’avais du mal à réaliser, je n‘avais pas bonne mine
 
Mais le temps est passé, j’ai réalisé que j’ai eu de la chance
D’avoir résisté, de m’être battu, jamais vaincu avec beaucoup de patience
J’ai fini par gagner le respect des autres, à m’imposer
Il a fallu que je m’expose, je n’ai pas explosé
 
Oublier qui je suis, oublier d’où je viens
Ce n’est pas possible, malgré tout ce chemin
Parcourue dans ce pays si lointain
Je sais qui je suis, d’où je viens
Je n’oublie pas les miens
 
Ma culture, mes coutumes me suivent, me collent à la peau
Je dois vivre en regardant vers le haut, ne jamais tourner le dos
A mes ancêtres, à mon pays et à qui je suis, car je sais d’où je viens
 
Oublier qui je suis, oublier d’où je viens
Ce n’est pas possible, malgré tout ce chemin
Parcourue dans ce pays si lointain
 
Je sais qui je suis, d’où je viens
C’est manquer de respect aux anciens
Oublier qui je suis, d’où je viens
C’est effacer les souvenirs, les rires, les chagrins
Ce n’est pas possible, sans passé, il n’y a pas de demain
 
Oublier qui je suis, oublier d’où je viens
Ce n’est pas possible, malgré tout ce chemin
Parcourue dans ce pays si lointain
Je sais qui je suis, d’où je viens
Je n’oublie pas les miens
 

 



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