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Le roi et le cordonnier
Il y a très longtemps de cela, dans une contrée lointaine, vivait un roi cruel et sans pitié. Il habitait avec ses sujets dans un palais somptueux.
Le palais se trouvait sur une colline à une hauteur qui découragerait toute invasion, et tout autour, il y avait un fossé très profond et très large. On ne pouvait le traverser qu'à un seul endroit. Au pont-levis.
En contre bas se trouvait le reste des habitants. Le peuple, qui vivait dans une misére inimaginable. Il ne vivait que de commerce et d'artisanat. Dans ce village, il y avait une attraction quotidienne : Le marché.
Le roi commandait un royaume de milliers de personnes, et s 'il y a une chose que le roi ne supportait pas , c'était les critiques, car à chaque fois que ses sujets le contrariaient (la plupart de ses sujets fortunés habitaient au palais) il les punissait très sévèrement. De la prison à vie ou alors il leur coupait la tête.
C'était un roi d'une cruauté féroc
e, il ne sortait quasiment jamais parmi son peuple en dehors du palais.
Il ne se rendait pas compte de ce que vivait la population ( c'est ce que tout le monde croyait ). Mais ce qu'il aimait par dessus tout, c'était prendre l'air incognito au milieu des gens.
Tous les jours à la tombée de la nuit, quand son peuple était occupé à se restaurer, ou à faire le marché. Le roi sortait de son palais par un passage secret, dont il était le seul à connaître son existence.
Alors, un jour à la tombée de la nuit le roi sortit du palais déguisait de longs vêtements, comme un moine, il se couvrit de la tête au pied.
Lorsqu'il se trouva à l’extérieur, il commença par aller dans le village qui se trouvait en contre bas du palais, il se mélangeât au peuple.
Dans les rues le peuple s'adonnait à ses activités habituelles du soir, les marchands de légumes et d'autres commerçants attendaient les clients potentiels. Le roi « incognito », se promenait dans le marché de la place du village, et aussi pour prendre du plaisir au milieu de "ses sujets".
Tout à coup un sifflement lui parvint à ses oreilles, il s'approcha pour comprendre pourquoi on sifflait d'un air joyeux.
Alors que tous ses sujets lui rapportaient que son peuple était malheureux.
Il voulait en avoir le cœur net, alors il décida de s'avancer encore. il s'approcha d'un vendeur de légumes et il lui demanda :
« Excusez-moi, pouvez-vous me dire d’où vient ce sifflement ? »
Le marchand de légumes ne le regarda pas et d'un air détaché :
« C'est le cordonnier » et sur ces mots il repartit à ses occupations.
Le roi « incognito », alla un peu plus prés de l'origine de ce sifflement. Il tendit l'oreille, et il entendit cette fois-ci un air qui planait dans la nuit d'une douceur et une mélodie incroyable et en cadence. Comme si des personnes jouait d'un instrument et d'autres faisaient un accompagnement mélodieux en sifflotant.
Le roi n'a pas pu s’empêcher de dire :
« Voilà un homme heureux, comment fait-il ? Il ne possède rien et il est content » et le roi repartit voir d'autre lieux du village.
Il s'est dit :
« Je ne comprends vraiment pas, je reviendrais demain voir ce cordonnier, car ce n'est pas logique, je veux vérifier si c'est une exception ou tout les soirs, c'est comme ça »
Le roi rentra au palais, cette nuit là, il n'a pas pu dormir. Il n'a fait que des cauchemars.
Par exemple que son peuple se soulevait et qu'il lui prenait tout, ses richesses, son palais.
Il fit des cauchemars à propos du cordonnier qui lui mettait des clous sur la plante des pieds en sifflotant.
Quand le jour se leva, il était dans un tel état de fatigue, qu'il s'est endormie.
Quand il ouvrit les yeux, c'était l'arrivée de la nuit. Il se leva demanda à manger et à boire, et après s'être restauré, il enfila ses guenilles, pour repartir voir « son cordonnier ».
Une fois sur les lieux, il se dirigea vers le local du cordonnier. Le roi « incognito » se précipita le plus prés possible, pour ne rien rater de ce chant, qu'il n'entendait jamais dans son palais.
À un moment, le sifflement retentit comme la veille, et le roi s'approcha encore, et il se trouva nez à nez avec une petite « bicoque » faite de tôles et de bois, d'une pauvreté impensable.
De cette petite maison de fortune sortait un son mélodieux, et, quelque coups de marteaux résonnaient dans la nuit.
Le roi entra et demanda :
« Bonsoir, je voudrais savoir ce qui vous rend heureux à ce point ? »
Le cordonnier surpris par ces paroles s'arrêta de siffler, et il regarda la personne qui venait de rentrer.
Il ne pouvait pas s'empêcher de regarder de haut en bas cet homme qui se tenait là debout sans bouger. Il remarqua que cette personne était aussi pauvre que lui, voire plus, à en juger par ses guenilles.
Il se dit que le pauvre devait être très malheureux. Il l'invita à s’asseoir et à prendre un verre en sa compagnie :
« Avancez et asseyez-vous, soyez le bienvenue dans mon humble demeure »
Le roi s'avança et pris place sur une cagette en bois, et il s'est mis a regarder autour de lui. Il était intrigué, car il n'y avait rien dans cette « bicoque » qui donnait envie de chanter.
C'était vraiment curieux. Le cordonnier alla chercher un verre d'eau et il le proposa à son inconnu. Et il répondit à la question posait auparavant, par le roi « incognito » :
« Je suis heureux,car ce que j'ai me suffit, un travail, une bonne santé et je n 'ai pas à me poser de questions sur demain ni après demain. Ma vie est simple et elle me plaît comme ça. Je plains surtout les personnes qui ont des responsabilités et autres tracas matériels »
Le roi ne pouvait pas comprendre, il n'avait jamais connu une telle situation. Il ne croyait pas cet homme qui lui disait qu'il était heureux sans rien posséder, à part son petit commerce et sa santé. Cela ne peut exister.
Il pris congés du cordonnier, et s'est promis de revenir le lendemain aider ce pauvre monsieur qui l'intriguait.
Le cordonnier ne savait que penser de cette visite, il était perplexe, car cet inconnue lui a fait une drôle d'impression.
Le roi s'est rendu dans son palais, en rentrant, il réclama qu'on lui apporte deux sacs en toile remplis d'or.
Sans poser de question, ses sujets lui apportèrent les sacs, car si l'un d'eux avait le malheur de questionner le roi. Il n'aurait pas eu le temps de revoir le lever ou le coucher du soleil.
Sur de lui et de son fait, le roi, cette nuit là s'est endormie comme un bébé.
Le matin suivant, le roi se réveilla en forme, il n'avait jamais dormi comme ça.
Il remercia la providence, car aujourd'hui, il allait faire un acte de bienfaisance.
Le bonheur de son cordonnier.( Il pensait que s'il donnait de l'argent, beaucoup d'or au cordonnier celui-ci chanterait, et cela paraîtrait normal, car il serait riche) Le roi sera plus rassuré.
La nuit n'arrivait pas vite, ce jour là, et le roi s'impatientait, il était d'une humeur exécrable. Il reprochait à ces sujets tout et n'importe quoi, mais personne ne pouvait l'aider,car il avait un secret qui le rongeait de l’intérieur.
Quand la nuit est arrivée enfin, le roi reprit le chemin du village pour réaliser son envie, celle d'aider ce cordonnier, et surtout donner une raison à cette intrigue. Au moment ou il arriva devant la bicoque faite de tôles et de bois.
Il entendit un sifflement enchanteur, le cordonnier était heureux, il n'avait pas changer ses habitudes.
Le roi appela :
« Bonjour, puis-je entrer ? »
Le cordonnier lui fit comprendre que oui d'un geste de la main.
Le roi entra et prit place comme la dernière fois, sur une cagette en bois. Il se mit tousser, car son émotion était si grande qu'il avait un peu du mal à la contenir. Le cordonnier se leva et lui apporta un verre d'eau.
Après une ou deux gorgées, le roi le remercia, et il annonça :
« Si je suis revenu vous voir aujourd'hui c'est pour vous apporter un peu de confort. Voilà, je vous explique. J'ai amené avec moi deux sacs de pièces d'or. Je serais heureux de vous les donner, pour améliorer votre quotidien, et, surtout vous permettre de vous reloger dans un endroit plus confortable. J’espère que vous allez accepter, pour moi c'est très important ».
Le cordonnier n'en croyait pas ses oreilles. Il ne savait plus comment réagir, il se dit que c'est un peu étrange. Cet homme qui paraissait plus pauvre que lui, et qui était habillés comme un vagabond, puisse détenir autant d'argent.
Alors il répliqua :
« Excusez-moi, comment se fait-il que vous ne profitez pas de cet argent ? Il me semble que vous en avez plus besoin que moi, n'est-ce pas ? Et pourquoi moi ? »
Le roi se trouvait dans l'embarras, et il s'est dit qu'il va falloir, peut être, se dévoiler.
Il n'avait pas le choix, s'il voulait que le cordonnier accepte ce présent.
Il découvrit son visage et il commença par avouer, qui il était réellement :
« Je vous demanderai de garder le secret, je suis votre roi, je suis ici incognito.
Je vous assure que si on découvrait que je suis au milieu du peuple sans gardes ni sujets. Vous aurez de graves problèmes. Alors un conseil, n'en parlez à personne ».
Le cordonnier pensait que quelqu'un lui faisait une blague, il se dirigea vers le roi, et demanda :
« Comment pouvez-vous prouver cela ? N'importe qui pourrait dire la même chose que vous »
Le roi enleva le reste de ses habits de camouflage, et il se présenta sous un autre jour, il était vêtu d'une chemise blanche bordée de boutons d'un métal brillant, comme du diamant, un pantalon noir avec des paillettes qui s’instillaient à la moindre lumière. Le pantalon était tenu par une ceinture incrustée de pierres précieuses.
Le cordonnier n'avait plus de doute sur son hôte étrange, il devait admettre que c'était le roi et qu'il devait s'agenouiller pour le saluer. Il s’apprêta à se mettre rapidement à genoux pour le salut royal, mais il fut saisi par le bras avant même qu'il n'eut le temps de se baisser. C'était le roi :
« Pauvre misérable ! Ne vous agenouillez pas ! On pourrait vous voir, et ce serrait terrible pour vous »
Le cordonnier encore sous le choc de tous ces évènements, se mit à trembler.
Le roi essaya de le rassurer mais en vain. Il lui laissa les sacs sur la cagette en bois et repartit en direction de son palais, tout ne promettant au cordonnier de revenir le voir.
Le cordonnier prit les sacs et il commença par chercher un endroit pour les cacher.
Il n'en trouva aucun. Il amena les sacs dans une pièce ou il dormait, mais il n'était pas satisfait. Alors finalement il garda les sacs à ses pieds tout en continuant à travailler.
Tard dans la nuit, il ferma sa petite bicoque avec ce qui lui sert de fermeture de fortune, une tôle qu'il rabattait devant l'entrée.
A peine allongé pour enfin se reposer de cette journée fatigante et riches en surprises.
Il se redressa d'un coup pour s'assurer que les deux sacs étaient encore à coté de lui.
Toute la nuit, il ne fit que se relever, comme s'il montait la garde sur les deux sacs.
Au petit matin, il se leva se rinça le visage, toujours, les deux sacs en sa possession.
Il ne pouvait se déplacer, sans les avoirs dans les mains.
Il enleva la tôle devant l'entrée pour attendre les clients.
Les premiers arrivèrent assez tôt, et, ils lui posèrent des tonnes de questions :
« Pourquoi avait-il mauvaise mine ? », « Pourquoi est-il si malheureux ? »
Les clients étaient étonnés aussi car il ne sifflait plus.
« Qu'est ce qui le tracassait ?», « était-il malade ?».
Mais, le cordonnier avait fait vœu de silence,et, qu'il ne pourrait jamais dire ce qu'il savait, car sa vie serait mis en danger. Il attendait avec une certaine appréhension la venue du roi. La journée se passa sans autres encombres, mais il ne sifflait plus.
Le roi, dans son palais se posait beaucoup de questions, et, il jouissait à la pensée que le cordonnier sifflait toujours, sauf que cette fois-ci, il savait pourquoi le cordonnier était heureux.
Quand le soir arriva, le roi quitta son palais sans rien dire à personne, comme d'habitude, mais cette fois-ci, il avait la chair de poule.
Il était impatient de constater qu'il avait raison.
Il suffit de donner beaucoup d'argent à une personne dans le besoin pour la rendre heureuse, très heureuse. Il était content et sur de lui.
A proximité du village, aucun son ne parvenait à ses oreilles, il s'étonna de ce silence, mais il s'est dit que peut être le bruit des passant et du marché était exceptionnellement fort aujourd’hui, et qu'il couvrait le sifflement.
Il s'approcha encore, toujours rien, cela devient inquiétant.
En arrivant devant la bicoque, personne, aucune lumière. Il n'entendit pas non plus le bruit du marteau, il frappa sur la tôle et une voix sortit de nulle part :
« Qu'est ce que c'est ? Je ne veux voir personne, je suis très fatigué » et la voix s'est tut.
Le roi répondit :
« C'est moi, je viens voir comment vous vous sentez, je ne vous entends pas siffler, je m’inquiète »
Maintenant la voix était plus audible, c'était le cordonnier, il s'est approché du roi :
« Ah ! C'est vous ! Vous tombez bien ! Reprenez votre argent ! Il ne m'a apporté que peur et angoisses. Je n'en peut plus. Je ne dors plus, je ne ris plus, je ne chante plus.
Je passe mon temps à monter la garde pour ces satanés sacs de peur que quelqu'un le sache et me les vol. Et puis ne venez plus non plus, car je veux revenir comme avant, soyez gentille, repartez avec votre argent. Donnez le à quelqu'un d'autres ».
Le cordonnier était tellement en colère qu'il en oublia le salut royal, mais, le roi ne lui en a pas tenu rigueur.
Le roi ne comprenait pas ce qui se passait, il posa une dernière question au cordonnier :
« Dites-moi une dernière question, et je prend congé. Expliquez-moi, pourquoi, avec tant d'argent vous êtes devenus malheureux ?
Le cordonnier s'est assis et il commença :
« Voilà avant que vous ne débarquiez dans mon humble demeure de cordonnier. J'étais heureux de vivre, ce que j'avais me suffisait. J'avais un travail, une bonne santé. Des clients que je rendais content grâce à mon savoir faire. Je n'avais pas besoin d'autres chose » Il reprit son souffle et il continua :
« Quand vous êtes apparus, je n'en croyais pas mes yeux et mes oreilles. Vous m'aviez donné de l'argent, beaucoup d'argent, sur le moment, j'étais ravi. Je pensais garder ce cadeau et m'installer ailleurs dans de beaux quartiers du village. Même m'installe au palais. Mais la première nuit fut horrible, je n'ai pas fermé l’œil de la nuit. J'ai monté la garde comme un « soldat » de peur de me faire attaquer. Je vous en pris prenez votre argent et partez. Vous savez, l'argent que je gagne me suffit et je ne veux pas devenir riche. »
Sur ces paroles le cordonnier a pris les sacs et les a remis dans les mains du roi, en le regardant dans les yeux :
« Vous êtes un bon roi, pourquoi vous faites croire à votre peuple que vous êtes si cruel ? Si vous étiez tel que vous vouliez paraître, vous ne seriez jamais venu me voir. »
Le cordonnier croyait qu'il dépassait les limites, il parlait, tout de même à son roi, mais le roi était préoccupé, il répondit sans surprise à la question :
« Vous pensez réellement que si je n'étais pas comme je suis le peuple resterait calme. Vous vous trompez, je maintien l'ordre grâce à la crainte et à la peur. »
le roi se retourna pour sortir de la bicoque, mais avant de sortir, il s'adressa une dernière fois au cordonnier :
« Je ne sais pas comment vous faites pour être si heureux comme ça, mais je vous remercie pour m'avoir éclairer sur la réalité des choses. »
Le roi quitta le cordonnier sans jamais revenir le voir
Et le cordonnier repartit à ses affaires en sifflotant encore plus fort qu'auparavant, il était soulagé. On aurait pu l'entendre du palais, tellement il sifflait fort. Le roi qui avait compris la joie du cordonnier ne sortait plus le soir, dorénavant, il resterait au palais. Il avait compris.
La jeune femme du cimetière
Voici une histoire qui m’a été racontée par la meilleure amie de ma mère d’origine tunisienne.
Cela s’est passé il y a une trentaine d’année dans la banlieue de Tunis une ville de la Tunisie. C’était au mois de décembre mille neuf cent soixante dix huit, il s’est passé une histoire incroyable, même aujourd’hui, toutes les personnes à qui je la raconte n’y croit pas et me disent que ce ne peut être qu’une légende.
L’histoire est arrivée à un homme qui avait l’habitude de se rendre toutes les nuits dans un bar de la ville de Tunis. A la fin de sa journée de travail, après une douche, il sort de chez lui, prend sa voiture. Sur la route, sur son trajet il y avait un cimetière, en passant devant , tout à coup, une femme traversa la route, il stoppa son véhicule, ouvrit la porte et se précipita vers l’endroit ou la femme avait disparu, il ne trouva personne. Il crut rêver, il reprit sa voiture et se dirigea vers le bar. Quelques heures plus tard, il reprit la route de son domicile et le même incident se reproduisit. Et comme à l’aller il n’y avait personne, après quelques minutes de recherche, il rentra à la maison. Intrigué, inquiet et surtout il ne pouvait pas en parler, on le prendrait pour un fou. Il n’avait plus envie de retourner au bar les jours suivants. Cette nuit là il eut beaucoup de mal a fermer les yeux. Le lendemain matin très tôt, il partit au travail en se posant des tonnes de questions à propos de sa mésaventure de la nuit. Il décida d’y retourner pour en avoir le cœur net. À la fin de sa journée de travail, il reprit sa voiture. En arrivant à hauteur du cimetière, il roula au pas, et à ce moment là surgit la femme habillé de blanc, mais cette fois-ci, elle resta immobile. Elle était jeune et faisait un grand sourire, il arrêta la voiture en descendit tout en faisant attention de na pas faire de geste brusque, la jeune femme s’approcha de lui et le salua, elle lui demanda s’il pouvait l’amener au centre ville. L’homme, après sa torpeur, lui proposa de la déposer et de lui offrir un verre, sans surprise, elle accepta son invitation. Elle monta dans la voiture et les voilà partit au bar du centre ville de Tunis. Après un verre puis deux et une conversation des plus classiques entre un homme et une femme. Ils sortirent du bar et l’homme proposa de la reconduire ou elle le souhaitait, elle lui demanda de la redéposer prés du cimetière, quand ils furent devant, l’homme sortit du véhicule et ouvrit la portière du coté passager, elle sortit et frissonna, il lui méta sa veste sur les épaules, demanda si elle voulait qu’il accompagne plus loin, elle ne le souhaitait pas. La femme entra au cimetière et il attendit devant, après une demi heure d’attente, il entra à son tour avec une boule au ventre et commença à chercher du regard la femme à la robe blanche, mais il n’y avait aucun bruit, il scruta chaque recoin et prit plusieurs allées, il ne trouva personne. Il appela, toujours rien, et en avançant dans une allée, il reconnut sa veste poser sur une tombe, il s’approcha, se pencha, prit sa veste du bout des doigts, en dessous, il était inscrit :
« Zohra bent A… décédée le 22 décembre 1970 ».
Il prit ses jambes à son coup et courut en direction de sa voiture, une fois à l’intérieur, il démarra en trombe et rentra chez lui, il ne repassa jamais par le cimetière, et il ne retourna plus jamais au bar.
Le viel homme et le respect
Un homme âgé avait l'habitude de se promener dans son quartier, tout les jours aprés le repas du midi, il prenait sa canne et sortait pour faire sa promenande quotidienne. Sa femme le laissait faire, mais ne l'accompagnait pas, elle était un peu plus âgée et la promenande ne l'inspirait pas.
L'homme âgé commença à marcher dans le quartier, quand il aperçut des enfanst qui jouaient à faire des tirs à l'aide de cailloux sur des boites de conserves empillées les unes sur les autres. En voyant l'homme s'approchait de leur terrain de jeu, les enfanst s'arréterent et laisser l'homme passer.
L'homme âgé étonné et agreablement surpris, les remercia et traversa tranquillement le terrain de jeu.
En rentarant à la maison, il s'empressa de raconter à sa femme la joie qu'il a eu lorsque les enfants l'ont respecté en le laissant passer, il était fier de leur éducation. Il dit à sa femme : "demain et aprés demain, je repasserai par le même chemin, c'est si agréable de voir ces jeunes enfants trés bien élevés". sa femme aquiesa du regard et lui dit :
"tu as raison d'aller les voir et surtout de les remercier".
L'homme tous les jours faisait sa promenade et les enfants le laisser passer avec un respect total.
Un jour, l'homme decida de voir si les enfants continueraient à le respecter s'il les provoquerai, il sorta de la maison comme à son habitude, les enfants le laisserent passé, mais l'homme arriva à mi-chemin du terrain du jeu, il se dirigea vers les boites embillées et avec sa canne, les fait tombés. Et soudain, il reçoit de la part des enfants tous les cailloux qui restaient en leur possession. L'homme a eu peur et il parti en direction de sa maison en essayant de presser le pas.
En arrivant à la maison, avec quelques douleurs sur le corps, sa femme le voyant ainsi se jeta sur lui en le mittraillant de questions : "Que s'est il passé ? Mais que t'es-t-il arrivé ? Parle !!!"
L'homme prit une grande respiration et d'une voix a peine audible :" Jai cru et a tort que les enfants me respectait en interrompant leur jeu lorsque j'étais à leur hauteur, et j'ai voulu les tester, j'ai renversé leur boites empillées et ils m'ont arrosé de cailloux sans aucune retenue, je comprends que c'est moi qui les respectait en les laissant jouer, je pensais qu'il me respecterai par rapport à mon âge".
Sa femme le regarda et lui dit : "Les temps changent, pour être respecter, il faut d'abord respecter tout le monde jeunes ou moins jeunes, il n'y a pas de difference".